Ϟ Pourquoi avez vous rejoint la Dollhouse ? Parce que la vie est pleine de misère, de souvenirs qui devraient disparaître, de mauvais choix trop souvent répété, de drames et d'amour perdu. La vie est belle que pour les simples d'esprit, que pour ceux qui ne comprennent pas qu'elle ne fait que nous donner une bouchée du bonheur pour nous l'enlever cruellement l'instant d'après, j'aurais aimé être un simple d'esprit, innocent et impassible devant un terrible chagrin qui ne pourrait pas me submerger. La dollhouse m'a promis d'enlever tout ça, d'enlever tout ce qui fait que cette douleur persiste, cette douleur qui me déchire les entrailles, cette douleur qui me réveille toutes les nuits, cette douleur qui m'a transformé, qui m'a rendu amer et en colère constante, la dollhouse fera de nouveau de moi un simple d'esprit, un adulte avide de rêves qui ne seront jamais assouvis.

Ϟ Quels ont été vos trois dernières personnalités pour accomplir vos contrats ?
«I am a lot of person but none of them is me»

J'ai toujours aimé la magie et son univers incompris, bien qu'elle soit inexistante du plus loin que je sache, j'ai pourtant toujours tenté de la maintenir en vie dans l'âme innocentes des enfants qui s'émerveillent à un rien, mais un rien très important pour leur plaisir. J'aurais probablement pus devenir l'un de c'est célèbres illusionistes qui ne cessent d'apparaitre à chaque fois que j'ouvre ma télèvision, mais j'ai préféré allumer cette étincelle que je vois à tous les jours dans le regard des enfants. De plus c'est un emploi plutôt payant, mon manager m'a dit que le dernier couple à avoir demandé mes services ont dépensé une vraie petite fortune.

Jeff Khan? J'ignore tout de cet homme, mais mon boulot n'est pas de poser des questions, mais plutôt d'agir. Peut importe qui est cet homme, à l'aube demain il ne sera plus rien, une simple ordure détesté et vite oublié par mon employeur. Je ne suis pas du type à m'interroger, je fais mon travail point finale. On m'appelle parce qu'un boulot doit être fait et que je suis le meilleur, car je ne laisse jamais de traces, ce soir ce Khan est mon travail et il sera bien fait, effacé de la mémoire de tous.

Qui a dit que l'âge est important? J'apprécie les femmes matures, il n'y a rien de mal à cela. De plus la sénatrice mérite beaucoup plus d'attention que lui en donne son vieux fou de mari. Je ne dis pas que mes goûts se limite seulement aux femmes qui ont dépassé la quarantaine, mais que la sénatrice à un petit quelque chose qui la démarque de toutes les autres. Je devrais me taire, parce que la romance entre elle et moi n'est pas faite pour durer peut importe mes sentiments, peut importe comment je peux l'aimer, car son image est plus importante, mon rôle est de la rendre heureuse du mieux que je le peu et non de la tourmenter avec l'amour croissant que j'éprouve pour elle.

Ϟ Quelles sont vos habitudes au sein de la Dollhouse ? Être le meilleur, voilà mon but au sein de la Dollhouse. Et pour cela je dois faire preuve de perséverence, je me dois de faire de la nage, ainsi que du yoga et du gym. J'avoue aimé peindre, le dessin m'aide à me concentrer et le docteur dit que la concentration est importante pour être à mon meilleur. Sinon, me lever, prendre ma douche, manger et prendre mes traitements consiste pas mal ma routine.

Mon histoire a commencé par un rêve, par un rêve de grandeur, par le rêve d'un gamin naif. Je n'ai pas eu l'enfance la plus heureuse, ma mère ayant quitté mari et enfants alors que j'étais à peine âgé de quatre ans et mon père étant toujours absent pour le travail, mais mon enfance ne fut pas le calvaire que ce fût pour d'autre. Je me contentais de ce que j'avais, une nounou qui m'occupait pendant la journée et un grand frère qui me lisait des histoires palpitantes toutes les nuits, la présence parentale était inexistante, mais j'aimai bien ce rythme de vie. Frederic, était de sept ans mon ainé et il était tout ce que j'avais de figure parentale. Il emplit mon enfance d'héros, de monstres, de fées, de dragons, d'honneur et de courage, l'homme que je suis devenu fut en grande partie construit sur c'est nombreux contes et pour cela je serais toujours reconnaissant envers mon frère, peut-être même autant que je lui en veut de m'avoir caché la sombre réalité de la vie.

Ce fut à mes quinze que mon monde de rêves s'écroula, cela faisait déjà quelques années que Fred avait cessé de me lire des histoires, il étais parti faire la guerre et cela avec une rancune que je ne saisissais pas envers notre père. J'avais quinze ans quand on vint cogner à la porte, mon père était absent comme toujours, ce fut donc à moi qu'on remit les effets personnels de mon frère et les mots vide de sens d'un pardon bégailler, ce fut aussi à cet instant que la douleur commença. La douleur qui devint vite colère, une colère qui ne fit que croître avec les années.

L'université, un endroit dont mon frère avait toujours embrassé l'idée de me voir aller, Il était les bras et moi la tête selon lui, seulement, depuis sa mort je n'avais plus l'assurance de jadis, mes rêves n'était plus que de pâles copies de ce qu'ils avaient été. Le pilote en moi n'avait plus envie de voler, le chirurgien en moi avait les mains qui tremblaient, l'écrivain en moi avait perdu toute imagination et pourtant je fut toujours doué à l'école que ce soit en science ou en littérature, j'avais toujours été le gamin surdoué que tout le monde jalousaient. J'arrêta pourtant mon choix en génétique avec un peu de neuro et après une année d'études acharné j'était déjà contacté par des agences et des sociétés scientifiques qui voulaient m'avoir, mais le destin est parfois étrange, car bien que suffisamment talentueux pour être un futur concepteur au sein d'une dollhouse, je finit par devenir une doll.

Devenu un homme, j'avais vingt-deux ans quand j'ai rencontré la femme de mes rêves. Elle était d'une beauté incroyable, le teint basané et un regard plus sombre qu'une nuit sans lune, elle était de paix et d'amour et elle sut calmer la colère que m'avait laissé la mort de mon frère. Avec elle, j'était un homme meilleur, meilleur dans tout ce que j'entreprenais, j'avais l'impression d'être invincible et pourtant rare était les moments où j'avais l'impression de respirer normalement à ses côtés. Ce fut un réel coup de foudre et dans l'année de notre rencontre, je mis un genou au sol et lui demanda sa main. Je croyais enfin avoir trouvé l'équilibre, j'était en dernière année et bien dans ma peau, mais il eut soudain cette douleur de nouveau, cette colère, un accident de voiture, une mort trop injuste. Après son enterrement, je laissa de côté les études et le diplôme, je n'avais personne vers qui me tourner, mon père et moi n'avions plus partagé de discussion depuis la mort de Frederic, j'étais seul au monde, seule avec ma colère et l'alcool que je consommais telle un idiot, telle un homme ignorant les dommages qu'elle causes.

Et ce fut pendant cette période, cette sombre période de déchéance que la dollhouse vint à moi, alors pour le reste de mon histoire, il vous voudra entendre que mon engagement soit terminé.

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Ϟ avatar ; James Franco Ϟ pseudo & âge ;Shaswan & 18 ans Ϟ présence ; 6 sur 7 Ϟ commentaires ?